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Qu’est-ce qu’un correcteur ?
Être correcteur, c’est en premier lieu s’adapter à chaque texte – son contenu, son esprit. C’est rester rigoureux tout en respectant les choix du demandeur.
Chaque travail est forcément nouveau : comment appréhender de la même façon une thèse d'économie et un poème, un roman et une annonce publicitaire ? L'investissement personnel que représente chacun de ces textes doit être reconnu par le correcteur, qui bénéficie en retour de la confiance de l'auteur. La bonne note de l’étudiant, le succès du livre, l’impact commercial positif de la publicité... sont les objectifs d’un correcteur impliqué.
Une insatiable curiosité, le goût du contact et de nouvelles rencontres – celui du défi parfois ! – sont les moteurs de ce métier et les clés d’une collaboration fructueuse.
Découvrez ce que sont la « névrose du correcteur » et la « lecture angoissée »
sur la page Entre nous.
Et à quoi ça sert, au juste ?
« Le correcteur passe les textes des auteurs au crible et traque toutes les fautes d’orthographe, de grammaire, de syntaxe ou de typographie. Il est attentif à la
forme comme au fond, et doit réussir à corriger mot à mot tout en intégrant le sens général du texte, dont il doit vérifier la cohérence. Dans certains cas, la correction proprement dite peut
être complétée par du travail de réécriture ou rewriting. Il ne s’agit plus seulement de corriger les fautes, mais de modifier le texte, le couper, le compléter, ou de vérifier certains
points qui semblent obscurs. Avec une règle d’or : ne jamais intervenir sans l’accord de l’auteur et respecter sa pensée avec toute la précision souhaitable. »
Source : www.cidj.com
Les règles typographiques,
site de l’académie de Besançon
« La typographie, de même que la mise en page, constitue une science à part entière et fut un métier qui ne s’improvisait pas. Les facilités qu’offre l'ordinateur en matière de traitement de textes et de mise en page le font souvent oublier. (...)
« Les journaux et revues qui ne respectent pas les règles typographiques (ni même orthographiques) en usage depuis des siècles sont de plus en plus nombreux. Faut-il considérer ce défaut comme une excuse suffisante pour ne pas faire mieux ?
« L’objectif de la typographie est de faciliter la lecture tout en rendant l'impression harmonieuse au regard, et les règles ont été établies pour lever des ambiguïtés qui peuvent conduire à des contresens, et qui ralentissent le lecteur. »
Guide de préparation
des mémoires
ou rapports de stage,
Université de Franche-Comté, 2007